Aujourd’hui, 8 mars, c’est la journée internationale des femmes. Le Musée romain de Lausanne Vidy profite de cette journée pour se poser des questions comme celles-ci ? Les femmes des cavernes s’épilaient-elles le maillot? Les Romaines se lavaient-elles les dents avec de l’urine? A quoi servaient les mouches que portaient les précieuses? Dans un atelier intitulé « Miroir, mon beau miroir », la médiatrice culturelle Loraine Pidoux se penche sur l’histoire de la beauté à travers le temps. A la fin de l’atelier les participantes doivent fabriquer leur propre rouge à lèvres composé de saindoux auquel sont ajoutés des colorants à base de baie, de carottes rouges, de poudre de poterie, de safran, entre autres substances. Loin des revendications contemporaines il est bon parfois de se remémorer ce qu’a pu être la vie de nos sœurs du passé. En parcourant les pages d’encyclopédies en ligne comme Wikipédia et Encarta, on ne peut que se réjouir du chemin parcouru pour arriver à l’égalité des droits entre hommes et femmes. Reste encore à parvenir à la parité salariale, comme l’Equal pay day, du 10 mars nous le rappellera.

Barbie et poupée romaine de Tivoli
Barbie vêtue comme sa sœur antique

En parlant de canon de beauté, c’est demain que Barbara Caylah Millicent Roberts, autrement dit Barbie, fête ses cinquante ans. C’est en effet le 9 mars 1959 que cette poupée mannequin de vingt-huit centimètres de hauteur à été présentée pour la première fois à l’American Toy Fair de New-York. Signalons qu’un site internet est spécialement dédié à son histoire. A propos de cet anniversaire, on lit partout que pour la première fois dans l’histoire elle a permis aux petites filles de se projeter dans leur avenir de femme et non de mère en remplaçant, dans leurs jeux et entre leurs mains, la poupée en forme de poupon de leurs devancières. Il est bon de se souvenir que les jeunes romaines disposaient également de l’équivalent de la poupée Barbie en os ou en bois, plutôt qu’en celluloïd.