La revue « Pour la Science » de ce mois de janvier, publie un article intéressant présentant une nouvelle hypothèse sur la déforestation de l’île de Pâques. Celle-ci serait due pour l’essentiel à l’arrivée des rats sur l’île en même temps que les premiers colons polynésiens. Cet animal aurait trouvé sur l’île, couverte à l’origine de cocotiers, un milieu propice à son développement, tant et si bien qu’en quelques années, la population de rat compta plus de trois millions d’individus. Or les rats en rongeant les noix ont empêchés par la même occasion le renouvellement de la forêt.
 
L’herbe pousse bien autour des  Moais
 
Aussi pour l’auteur de l’article,  Terry  Hunt, de l’université d’Hawaï, le déboisement de l’île de Pâques serait plus  la conséquence de l’action des rongeurs qu’à celle causée par la population  humaine de l’île, les Rapanui, que tout le monde connaît grâce à leur entreprise  d’édification des statues géantes, les Moais. Un autre résultat de cette étude  semble indiquer que la colonisation de l’île a commencé vers 1200 et non en 800,  soit quelques 400 ans après la date habituellement avancée jusqu’à  présent.
A part cela, si une petite visite virtuelle  de l’île de Pâques vous tente, le site ibère arsVIRTUAL vous la propose en anglais ou en  espagnol.


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